Les appartements du Vaisneau

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Enguerranddevaisneau a écrit:: Lettre envoyée, le jeune Baron claque des doigts pour donner le signal de départ quant à servir les vins.
Chose faite, l'Igor s'empare de quelques coupes faites de cristal, toutes blasonnées aux armes des Vaisneau, pour les remplir d'un divin nectar, liquoreux sanguin, mais nullement humain. Sang de la terre qui ravivait les papilles par sa texture en bouche, le fruitée sur le palet grâce auquel l'on pouvait distinguer aisément le soleil qui réchauffait les vignes de Bourgognes.

Une fois coupes entre les mains de chaque protagoniste, le de Vaisneau s'abime à répondre à l'invitation du duc de Jouarre.

Ce serait fort aimable de votre part, votre grasce, mais je n'escompte pas le moins du monde vous déranger, entendons nous. De par ce fait, j'accepte votre offre pour une ou deux nuits, le temps de meubler comme il se doit mon propre hôtel.

Et d'ajouter, sur le ton de la conversation, alors que son regard obliquait vers la jeune bridée.

D'autant plus que nous aurons alors l'occasion de croiser vos hommes et vos femmes d'armes...Ce qui n'est pas pour me déplaire.

Jouer avec le feu, sa spécialité, lui qui cachait alors si bien ses tares.

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Amory a écrit:: Ainsi donc il acceptait son invitation. Il enverait un du guet avertir sa femme de fair préparer une chambre. Il regarda Hersent qui faisait une drôle de tête. Jamais contente ces bonnes femmes. Qu'est ce qu'elle avait encore, et cette tenue c'était quoi? Un attrape nigaut?
Il prit le verre qu'on lui tendit et se délecta de son contenu.

"Parfait je vais faire avertir chez moi qu'une chambre vous soit prépaée. Très bon votre breuvage. A la bonne votre."

Il le va son verre et ne se rendit pas compte que l'un de ses parchemins venait de tomber.

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Enguerranddevaisneau a écrit:: Le document avait touché le sol avec une facilité déconcertante, laissant présager qu’il n’y avait pas que le hasard qui faisait qu’en cette journée, le jeune de Vaisneau pose les yeux sur une annonce de recherche de prétendant.
Le Jouarre sans doute, avait laissé tomber le document dans un but purement tactique, dans l’espoir un peu fou, de caser une suzeraine difficile à vivre dans les bras du premier noble venu.
Et malheureusement pour lui, il ne s’agissait en aucune manière de l’enfant de chœur que toute bonne mère voudrait pour gendre.

Flexion du genou de l’éphèbe pour s’emparer du parchemin, qu’il parcourt d’un regard connaisseur, ses lèvres s’ourlant de plus en plus au fil de sa lecture en un sourire d’amusement. Non sans manquer d’humour, l’annonce faisait acte d’une motivation certaine quant à marier la dite suzeraine, c’est pourquoi, il crut bon d’ajouter :

Ma foi, votre motivation votre grasce, n’a pas d’égal, pour sûr qu’avec une telle annonce vous marierait l’acariâtre dans l’année.

Intéressé le baron ? Qui savait ?
Nouveau regard inquisiteur, il continue sur sa lancé.

Et qui à l’heur de vous avoir pour marieur ? Non pas que cette annonce puisse m’intéresser, mais voyez vous, je suis ce genre d’homme qui aime à savoir quel bon parti ne sera bientôt plus sur le marché des pucelles nobles.

Et de conclure.

Je pourrai d’ailleurs prendre plume pour lui écrire, j’ai moi-même quelques connaissance en la noblesse Française, et il serait plaisant que de la rencontrer lors de mon séjour chez vous, duc, en tout bien tout honneur, cela est évidence.

Tout du moins pour tout le monde sauf lui. Pour sa part, il escomptait déjà voir la rencontre s’éterniser, de manière brutale, ou pas.

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Hersent a écrit:: Tandis qu'elle dégustait, que dire savourait!, le verre de vin de Bourgogne, un bruissement de papier détourna son attention de la cour du Louvre. Elle se retourna pour voir un parchemin sur le sol, elle faillit s'étrangler, au risque de recracher le divin nectar, en reconnaissant la fameuse annonce matrimoniale éditée par le duc de Jouarre afin de caser leur Suzeraine, la Vicomtesse Oksana.
Elle but une autre gorgée lorsqu'elle entendit la remarque du jeune Baron

"Ma foi, votre motivation votre grasce, n’a pas d’égal, pour sûr qu’avec une telle annonce vous marierait l’acariâtre dans l’année"

Misère!! Elle espérait que le duc ne comptait pas jeter leur Suzeraine dans les bras du baron...il avait perdu la tête ou quoi? Certes, la Vicomtesse, devait trouver un époux...mais quand même!

Quand elle entendit leur hôte espérer faire la connaissance d'Oksana lors de son séjour dans l'hôtel particulier d'Airain, son inquiétude monta d'un cran et elle s'adressa au duc Amory:

Ah?? Aux dernières nouvelles, notre Suzeraine se trouvait en terres champenoises. Mais si vous avez eu la bonne idée de l'inviter à Paris pour qu'elle se change les idées, je me réjouis d'avance de la voir et de lui montrer certains lieux pittoresques.

Elle eut un petit sourire en coin et murmura

C'est qu'elle ne s'en laisse pas conter, notre Suzeraine, et vous aurez certainement une sacrée surprise.

Pensive, elle reprit la dégustation de son verre de vin.

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Amory a écrit:: Il était prêt à tout pour caser l'aincasable. même à la jeter dans les bras d'un jeune homme qui pourrait être son fils. Après tout ce jeune homme pourrait lui en apprendre à la poilue sur les suptilitées d'alcôves et c'est dont elle manquait en premier lieu. un bon décoinçage ne lui ferait pas de mal.

"Marrieur possible, si vous saviez comme j'en bave de pouvoir la caser. je ne comprend pas les hommes de son entourrage. C'est un véritable défis que de la mettre dans sa couche, j'ai pensé que beaucoup relèverait le défis, que nénis ils fuient tous. Pourtant quelle fierté de dire : waou j'ai eu la joie de partager la couche de la Bourmont. peut peuvent le dire. Je penserais à l'inviter effectivement si elle veut bien sortir de chez elle ce qui est moins sur. Bon jeune homme je vous attend chez moi, la nous allons devoir bouger avec mes hommes, nous avons une affaire des plus horrible sur les bras a résoudre. Merci pour le verre, ce vin est suculant. Essayé de presser vos gens, je pense que ça s'impatiente dehors de vous voir quitter ces lieux au plus vite. A très bientot donc chez moi."

Il lui glissa l'adresse dans la main discrètement après l'avoir écrite.

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Alexandre* a écrit:: Et voilà que les membres de la Prévoté se mettait à discutayer avec le mal au trou...L'impertinent qui portait des titres qu'il n'avait jamais obtenu pas plus qu'il ne fut le champion de la Reyne Beatrice. Mais cela n'était pas le problème du Premier Huissier de France.

Qui s'impatientait de voir ceux qu'il avait chargé de le déloger trinquer avec lui pendant qu'il attendait.

Il tapait du pied pour bien faire comprendre que cela avait assez durer et que si çà continuait il n'hésiterait pas à faire passer les meubles par la fenêtre.

Qu'y avait il de pire que les petits nobliaux qui se la jouait grand seigneur. Il espérait que son fils ne serait jamais ce genre de Nobles précieux et sans valeur.

Dites va peut être falloir penser à faire votre travail au lieu de picoler

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Enguerranddevaisneau a écrit:: Diantre, voila que les huissiers royaux avaient le pouvoir de voir/écouter/parler à travers les portes, épaisses de surcroit, du beau palais Royal.
Petite moue amusée qui se dessine sur le faciès du jeune noble et bien ancien champion de sa majesté la Reyne Béatrice première, il lève une main devant le duc pour l'intimer au silence.
La provocation aussi mal utilisée démontrait un manque certain de capacité intellectuel chez le comte.

Au de Vaisneau d'ouvrir la porte donc, de détailler l'impertinent d'un regard qui se veut glacial.
Il parle.

Non, après le verre, nous escomptons faire une partie de soule sur le gazon royal, vous en êtes, il nous manque une balle, et votre tête semble suffisamment légère pour la remplacer.

Sourire qui se veut compatissant, la bêtise se soignait, il parait.

Ces gens, à contrario de votre minuscule petite personne, font correctement leur travail, tâchez donc de prendre exemple, et de ne pas vous comporter comme le pire des gougnafier, c'est indécent, et vous vous couvrez de ridicule. Remercier d'ailleurs le très haut, il ne tue pas.
D'ailleurs, tant que j'y pense, si vous pouviez avoir la décence de fermer la bouche de temps à autres, cela nous épargnerait la vue de votre glotte, mal en point, certainement trop abimée à avaler les vit des habitants du Rouerge pour une place au conseil.

Petit rire de gorge, il laisse sa valetaille sortir avec ses meubles. La pièce était vide, maintenant.

Guet royal, grand merci, vous êtes des Hommes de valeurs, que la couronne soit fière d'avoir des gens de votre acabit en ses offices, cela établis un équilibre avec les idiots que l'on peut voir à la maison royale.

Il pose un regard évocateur sur le Demessy.

Quand à vous, trou de pine, nous nous recroiserons, et je vous prouverai que outre avoir une façon de vous exprimer des plus grabataire, vous êtes également la honte du Rouerge arme en main. La rumeur ne ment jamais.

De saluer Amory et la bridée.

A bientôt donc, et faites attention en sortant, il y a des rats super zéro qui attaquent à tout va, c'est que ca transmet des maladies, ces rongeurs la.

Et il était sorti, non sans avoir placé un coup d'épaule bien senti à l'idiot huissier.

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Alexandre* a écrit:: Il lui aurait bien flanquer une fessée histoire de lui apprendre les bonnes manieres mais un comte n'allait pas s'abaisser à répondre à un un trou du cul sans gloire et qui n'avait qu'insultes à la bouche.

Plus ils étaient petits plus ils étaient insolents les morveux des nobles.

Il ne répondit pas et regarda les membres de la Prévoté

Bien je crois que vous êtes là pour faire votre boulot, débarrasser moi de cet individu cela a assez duré. Ses affaires il en a pas besoin, et veiller a ce qu'il ne remette pas les pieds ici.

Ses pleurnicheries, je m'en tape. Si il résiste mettez le en geole, ca lui fera pas de mal.

Admin Messages : 2422 Date d'inscription : 04/07/2011

Hersent a écrit:: Hersent avait fini la dégustation du crû bourguignon et gardait en main le joli verre vide, regardant s'y refléter la lumière rasante de cet automne si clément.
D'une oreille distraite, elle écoutait la conversation entre son chef et le jeune baron, elle engrangeait avec délice les diverses méthodes utilisées par le duc afin de parvenir au but recherché. Elle ne savait pas par contre s'il parviendrait un jour à caser, comme il se plaisait à le dire, leur suzeraine.
Elle répondit au salut du baron de Vaisneau et esquissa un sourire amusé lorsqu'elle entendit ronchonner le Premier Huissier qui s'impatientait et piaffait sur le palier.
L'appartement se vidait très rapidement, au moins les gens de maison du baron étaient-ils efficaces.
Elle posa le verre sur la seule table encore en place et attendit l'ordre de retour au Guet, non sans dispenser un commentaire au duc...si elle se taisait il penserait qu'elle était souffrante, fallait le rassurer au plus vite:

Vostre Grasce, une fois vidé de ses meubles, cet appartement est immense, on pourrait y aménager un Jeu de Paume. Il n'attend plus que le prochain favori de la Couronne, on dirait. On peut dire que l'éviction s'est déroulée dans le plus grand calme et la plus urbaine des civilités, ça change des cloaques de la Cour des Miracles! Puis plus bas vous pensez vraiment que le baron viendra saluer la Vicomtesse chez vous? En tout cas, prenez garde à ce qu'il ne joue pas au plus fin, ce jeune animal ne me semble pas très franc du collier.