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 |  Sujet: Les maladies du cheval  Jeu 29 Aoû - 22:55 | |
| - Aaron_de_colmarker a écrit:
- Citation :
Les Symptômes de maladies
Il faut savoir reconnaître les symptômes d'un cheval malade, mais attention plusieurs symptôme sont similaires pour une même pathologie.
Les signes d'un cheval en bonne santé afin de comparer avec un cheval qui n'est pas bien :
* Un cheval en bonne santé sera alerte et prêtera attention à tout ce qui l'entoure.
* Sa température normal varie entre 37.5° et 38° C.
* Sa chaleur est uniforme sur tout son corps, seules les oreilles et le bas des membres sont plus frais lorsqu'on les touche.
* Les muqueuses de la bouches, du nez et des yeux doivent êtres roses pâle et humides.
* La respiration d'un cheval est calme et régulière. La fréquence cardiaque au repos se situe entre 7 et 15 battements par minute au repos.
* Les chevaux font leur crottin régulièrement et sans difficulté en grande quantité à la fois. Selon leur alimentation la couleur du crottin peut varier du vert au marron foncé. Il doit être ferme.
* La robe d'un cheval doit être lisse et luisante.
* Un cheval bien portant doit avoir des allures régulières.
* Un cheval en bonne santé mangera convenablement.
Les symptômes pouvant indiquer qu'un cheval est malade et qui doivent vous alerter :
* Un cheval abattu qui laisse pendre sa tête et dont les oreilles ne bougent pas, qui ne s'intéresse à rien de ce qui l'entoure.
* Sa température corporel est élevée.
* La chaleur de son corps est irrégulièrement répartie. Ses oreilles ou l'extrémités de ses membres sont ou très chauds ou très froids.
* La couleur de ses muqueuses est très très pâles, rouge foncé ou jaune et elles sont sèches.
* Le cheval n'a pas un grand ou plus d'appétit.
* Sa respiration est irrégulière, hésitante voir difficile et accompagné d'une dilatation des naseaux et de la cage thoracique. En respirant le cheval émet un sifflement ou un râle.
* Le cheval est atteind d'une toux sèche ou grasse.
* Les crottins sont petits durs et sombres ou alors mous et même liquides.
* Le cheval se couche, se roule et se relève en regardant ses flancs. Ce symptôme grave peut être indicateur de coliques extrémement graves chez les chevaux.
* Sa robe est hérissée et terne.
* Le corps du cheval est parcourus de frissons importants.
* Le cheval se met en mouvement difficilement. Son action semble incertaine et douloureuse.
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| | Sujet: Re: Les maladies du cheval Jeu 29 Aoû - 22:56 | |
| - Aaron_de_colmarker a écrit:
-
- Citation :
Les plaies et blessures
Il existe plusieurs type de blessures :
- Les plaies de frottement
- Les abcès
- Les piqûres
- Les crevasses
- Les écorchures
- Les coupures
Les plaies de frottements sont le plus souvent superficielles, ou alors c'est que vous avez laissé faire et aggraver la plaie.
Si vous voyez que la sangle de la celle blesse votre cheval par exemple il faut d'une traité de toute urgence la plaie de frottement et quand elle est guérie changer la selle avec une sangle différente.
Les autres genre de plaies peuvent aussi êtres superficielles mais aussi bien plus importantes et toucher les vaisseaux sanguins.
Comment traiter les plaies :
Que la blessure soit profonde ou pas elle présente toujours un risque important d'infection. Il ne faut donc jamais les prendre à la légère.
- Les plaies de frottement sont généralement des petites plaies qui n'entament pas la peau en profondeur.
On peut les traiter facilement, il suffit de les nétoyer et de les désinfecter.
- Pour les plaies plus profondes, si vous êtes un particuliers faites venir un soigneur, si vous êtes soigneur alors il faut laver la plaie et la déinfecter et en juger la profondeur. Si elle saigne abondamment il faut l'entourer d'un linge propre et la serrer très fort. Ensuite il faudra recoudre.
Une plaie ouverte comporte des risques :
* L'hémorragie peut affaiblir le cheval voir lui être fatal si une artère est touchée.
* Une plaie est une ouverture sur l'extérieur par laquelle toutes sortes d'impurtées, au moment du choc ou par la suite, peuvent pénétrer et entraîner une infection.
Ce qu'il faut faire
- Il faut impérativement faire cesser tout mouvement au cheval et déterminer au plus vite la profondeur de la blessure.
Si elle saigne par jet il faut intervenir de suite et rincer à l 'eau afin de voir correctement d'ou vient l'hémoragie. Si elle vient d'une artère tenter de la recoudre, mais le taux de mortalité est très élevé.
Si ce ne sont que les chairs qui saignent alors rincer abondamment la plaie, désinfecter et recoudre rapidement. Faire un bandage. Il faudra changer le pansement souvent et desinfecter aussi plusieurs fois et au bout de 12/15 jours retirer les fils avant que la chairs ne les recouvre.
Nous verrons tous ensemble avec les cours suivants quels produits mettre en fonction des cas ou de ce que vous avez sous la main. | |
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| | Sujet: Re: Les maladies du cheval Jeu 29 Aoû - 22:56 | |
| - Aaron_de_colmarker a écrit:
-
- Citation :
LES MALADIES DE LA PEAU
Les maladies de la peau sont souvent ennuyeuses car longues à guérir et elles demandent beaucoup de soin et de précautions.
Les chevaux qui ne sont pas tondus et qui reste tout l'hiver aux écuries risquent d'attrapper des parasites commes des poux ou des maladies comme la Gale.
En été ce sont les mouches, les taons et l'hypoderme du boeuf (varron) qui rendent la vie infernale aux chevaux.
Les problèmes de peau les plus fréquents sont :
- Citation :
La Gale :
La gale est une inflammation de la peau causé par de minuscules acariens. C'est une maladie contagieuses qui provoques de telles démangeaisons que le cheval trépignes et se mord parfois au sang. Si celles-ci deviennent insupportables, il peut se blesser gravement en se cognant contre les surfaces à sa porté.
Les endroits de la peau infestés, se couvrent de croutes et les poils tombent. Cette maladie se soigne facilement. Nettoyer bien le cheval si il est plein de boue, le faire sécher et ensuite sur chaque plaie pulvériser du vinaigre de pomme dilué dans l'eau, sur les croûtes durant 15 jours.
- Citation :
Les Plaies de Harnachement :
Une selle mal ajusté peut provoquer des écorchures voir des brulures, douloureuses pour le cheval particulièrement au niveau du passage de sangle et du garrot. Il faut toujours bien s'assurer que le cheval est bien harnaché. Il ne faut pas le monter et le mettre au repos si le cheval présente une blessures qu'une à une pièce de harnachement.
Une selle ou un bridon bien ajuster peuvent quand même parfois causer des irritations si le cuir n'est pas bien entretenu.
Les chevaux blessés avec une plaie ouverte doivent rester au repos tout le temps de la guérison.
Eviter les blessures de harnachement :
*Choix du matériel
Pour ne pas blesser votre cheval il est tout d’abord important de bien choisir le matériel que vous utilisez. Il doit s’adapter à la morphologie du cheval.
Le mors
Pour choisir son mors il faut tenir compte du niveau du cavalier, du niveau de dressage du cheval et de la bouche du cheval. Certains mors seront mal adaptés à des bouches plus petites ou plus sensibles. Le mors droit est généralement plus dur qu’un mors brisé. Plus le canon du mors est fin plus l’embouchure est sévère.
La selle
La selle doit s’adapter à la morphologie du cavalier mais surtout à celle du cheval. La forme du garrot est un bon indicateur. Un garrot large ou peu sorti demandera un arçon plus large notamment. A moins d’avoir une selle sur mesure il y aura toujours de petits ajustements à faire, pour lesquels le choix de di tapis de selle est primordial.
En laine de mouton il est plus confortable pour le cheval et limite les zones de compression.
La sangle
C’est souvent au niveau du passage de sangle que le cheval peut être blessé. La taille de la sangle doit correspondre au cheval.
Autre élément à prendre en compte : la sangle en cuir est la mieux adaptée.
Prévenir
Après avoir bien choisi votre matériel, il faut en prendre soin. Il est essentiel de nettoyer très régulièrement et d’entretenir votre équipement. Un matériel sain limitera les risques d’infection en cas de blessure. Pour les cuirs vous pouvez utiliser du savon glycériné.
Une fois le travail terminé, chaque cavalier doit prendre le temps de panser son cheval. A cette occasion, il peut vérifier qu’il n’y a pas de plaie ou d’irritation au niveau du harnachement.
Soigner les blessures de harnachement
Le harnachement cause principalement des blessures au niveau du garrot, du passage de sangle et de la bouche du cheval. Même si elles sont souvent superficielles, ces blessures doivent être soignées pour éviter toute infection et pour une guérison rapide.
Les Gonfles :
Les gonfles apparaissent souvent au niveau du garrot, du dos ou du passage de sangle. Elles sont dues à une sangle trop serrée ou un frottement. La peau du cheval est irritée, les poils tombent et une gonfle semblable à une ampoule se forme. Pour éviter l’abcès, il ne faut pas percer une gonfle mais plutôt l’aider à se résorber. Il est conseillé d’utiliser le froid, en appliquant des glaçons dans une poche. Les glaçons ne doivent pas être en contact avec la peau. Il faut ensuite bien sûr éviter de remonter le cheval tant que la gonfle n’a pas totalement disparu. En cas d’abrasion de la peau associée, un onguent cicatrisant peut être appliquée.
L’essentiel est de connaitre l’origine de la gonfle.
En effet le plus difficile n’est pas de soigner une gonfle mais d’éviter qu’elle revienne. Le premier réflexe consiste à vérifier que rien n’est coincé sous la sangle ou entre le tapis et le dos du cheval. Au niveau de la sangle, le matériau est souvent à remettre en question. Pour éviter les blessures, une sangle en cuir sera souvent mieux tolérée et en plus durera davantage dans le temps, sinon équipez là d’un fourreau en mouton naturel.
Si des gonfles apparaissent régulièrement au niveau du dos, le cavalier doit veiller à ce que la selle ne bouge pas pendant la séance. Si la selle se décale vers l’avant ou l’arrière, ou effectue un mouvement de bascule, cela peut entrainer des frottements importants. Il en est de même pour le garrot. Une selle trop étroite peut comprimer le garrot en avançant pendant la séance de travail. A l’inverse un garrot proéminent peut être écrasé par une selle et un pommeau blessant. Ce problème engendrera plutôt des plaies.
Les plaies :
Les plaies sont souvent situées au garrot, au passage de sangle, sur la langue ou à la commissure des lèvres. Pour soigner facilement une plaie sur un cheval il faut
la repérer au plus vite. Vous devez nettoyer la plaie, avec un savon à la lavande et la désinfecter, puis appliquer un onguent cicatrisant. S’il fait chaud, humide ou que les insectes sont nombreux autour du cheval il est important de protéger la plaie. Sinon elle peut guérir à l’air libre.
Si les blessures de harnachement persistent, il faudra alors penser à changer la selle. Il faut toutefois être certain de l’origine des blessures car une nouvelle selle est un gros investissement. Cependant en cas de problème minime un tapis amortisseur peut aider à améliorer la situation.
En cas de blessures à la commissure des lèvres, sur un cheval particulièrement sensible, un mors avec des rondelles en bois non friable peut éviter les récidives.
Enfin il est recommandé d’attendre la cicatrisation des blessures de harnachement avant de reprendre le travail. Laisser le cheval au repos permettra une guérison rapide et efficace.
Les plaies causées par le matériel sont rarement profondes mais elles peuvent s’aggraver ou devenir chroniques si on ne les laisse pas guérir et que l’on ne résout pas la cause en changeant le matériel.
- Citation :
Les coups de soleil :
Certains chevaux ont des zones de peau dépigmentées et peuvent donc attraper des coups de soleil. Les poils des zones brûlées tombent; des ampoules se forment et le cheval pèle.
Prit à temps les coups de soleil peuvent êtres rapidement soulagés par un onguent à base d'huile de foie de poisson et de graisse. Les chevaux craignant le soleil doivent être rentrés par temps très ensoleillé ou alors mis dans un pré ombragé.
- Citation :
Les Poux :
Les chevaux qui sont enfermés en hiver et qui ont les poils longs peuvent attraper les poux.
Le cheval se frotte partout et se lèche. Pour vérifier la présence de poux examiner la base de la queue et la crinière. Vous y découvrirez des œufs jaunâtres : les lentes que l'on trouve accrochées sur la face interne des poils.
Il faut traiter cela avec une lotion à base de lavande et de vinaigre. Bien faire imprégner les poils et ensuite passer le peigne. Le peigne ne doit pas servir à d'autre chevaux et éviter les contactes entre eux. Les poux se transmettent de cheval à cheval mais pas à l'homme.
- Citation :
Les Crevasses:
Les crevasses affectent en général les plis des paturons et les talons, généralement aux antérieurs.
Leurs causes sont diverses : Blessures, infections bactériennes, allergies comme certaines nourriture comme le trêfle, humidité excessive, pré boueux, ou parfois diarrhées qui souillent les membres.
Les zones atteintes enflent et suppurent puis des croûtes se forment. Aux talons la peau commence par peler puis gerce et les crevasses apparaissent.
Dans le pli du paturon la peau est très sensible et délicate. Pour cette raison qu'il ne faut jamais couper les fanons d'un cheval qui servent de gouttières à l'eau qui glisse sur les membres. L'eau ainsi drainée ne peut affecter les plis du paturon.
Il faut donc traiter ce genre de problème des son apparition car il peut s'étendre très vite.
Pour prévenir les crevasses, séchez soigneusement au niveau du paturon après la douche ou si le cheval est dans un pré boueux ou humide, puis enduisez le de vaseline.
- Citation :
La Teigne:
La teigne est une mycose due à un champignon microscopique. C'est une maladie très contagieuse pour les chevaux d'une même écurie. Elle se propage par le biais des instruments de pansages et peut même se transmettre à partir d'un cheval porteur ne présentant encore aucun symptôme de la maladie.
Les poils se mettent à tomber pour laisser place à une plaque arrondie sans poils. L'infection se propage alors partout par plaque ronde. Il faut isoler le cheval et le traiter en portant des gants car la maladie est transmissible à l'homme.
La transmission des teignes est favorisée par des spores qui sont très résistantes dans le milieu extérieur, c’est pour cela que des mesures d’hygiène doivent être prises.
La teigne débute suite à une période d’incubation de 2 à 3 semaines, et se manifeste par des élévations des poils de 2 à 6 centimètres évoluant vers des zones de dépilations rondes, pouvant s’étendre au corps entier. La peau est sèche et peut se trouver un peu enflammée, mais il n’y a pas de démangeaison. Il peut également y avoir des surinfections bactériennes. En revanche, les croûtes ou lésions suppurées sont assez rares.
Pour éviter une contamination par les teignes de votre animal, vous devez suivre des mesures d’hygiène assez strictes. Tout d’abord, le matériel de pansage, les tapis, la selle et les couvertures doivent être individualisés pour chaque cheval. Ensuite, vous devez les laver très régulièrement avec des produits désinfectants. Si vous le pouvez, et toujours dans l’optique de limiter les risques de transmission entre les animaux, essayez d’individualiser également les éléments de harnachement comme le filet, le licol, la sangle et le harnais.
Les poils doivent avoir repoussé entre 2 et 3 semaines suite à la fin du traitement.
Traitements possibles :
*à appliquer sur les plaques de teigne un mélange de :
- Citron 2ml
- Eucalyptus citronné 2ml
- Géranium rosat 2ml
- Cyprès 2ml
Mélanger dans 50ml d'huile végétale (idéalement de millepertuis ou de germe de blé, mais sinon noisette ou amande douce fait l'affaire !) et à appliquer 2 fois par jour pendant tout le temps ou les plaques sont présentes et que le poils n'a pas repoussé.
Ou sinon :
*Eplucher de l'ail et piler finement puis rajoutez quelques gouttes d'huile d'olives,le tout dans un petit flacon . Secouez bien et c'est prêt à l'emploi! 1 fois par jour on frictionne la ou les plaques avec cette préparation et l'aide d'un petit torchon propre environ 8 à 10 jours et c'est terminé les poils repoussent!
*On peut aussi rajouter une gousse d'ail dans la nourriture du cheval à titre préventif ou lors d'une crise de teigne. C'est un excellent vermifuge naturel, antibiotique, anti mycosique.
- Citation :
La dermite estival:
La dermite estivale chez le cheval se manifeste surtout entre le printemps et l’automne. C’est la période durant laquelle l’activité des moucherons responsables est importante, puis régresse en hiver.
La dermite estivale chez le cheval se déclare en général entre 2 et 4 ans.
Les chevaux qui vivent constamment dehors et sans aucun abri sont plus exposés.
De même, la présence d’humidité favorise la présence des moucherons puisque les zones humides constituent les lieux de ponte des femelles. Au sein d’un groupe de chevaux, seuls quelques-uns seront atteints.
La dermite estivale (ou gale d'été) est une sorte d'eczéma causé par la salive des moucherons qui piquent les chevaux. Ces moucherons sont surtout actifs au lever du jour et à la tombé de la nuit.
*Les symptômes sont majoritairement cutanés et localisés au niveau de l’encolure, de la base de la queue, mais aussi de la tête et des oreilles, parfois même du ventre et des extrémités.
Apparition de papules au début de la maladie : il s’agit de petits boutons rouges contenant du liquide et situés au niveau des zones de piqures. Ils sont cependant très peu visibles à cause des poils et disparaissent lorsque le cheval commence à se gratter.
Démangeaisons de plus en plus intenses : le cheval se frotte en général sur des points fixes (abri, arbres, mangeoires…) et peut même aller jusqu’à se mordre et se rouler souvent.
Aspect de crins cassés à la base de la queue, notamment dans les cas les moins sévères.
Zones crouteuses, dépilées voire à vif : zones du corps où le cheval s’est gratté jusqu’au sang parfois.
Forte douleur au niveau des piqûres, dans certains cas graves le cheval peut même ne plus être monté à cause des frottements de la selle.
Cheval nerveux et agité voire amaigri suite aux démangeaisons à répétition et au stress, dans les cas les plus graves.
Possible présence d’une « queue de rat » avec une perte des crins de la queue.
Des complications infectieuses bactériennes sont possibles, avec des lésions purulentes.
Épaississement de la peau lorsque la maladie devient chronique.
Prévention des piqures
Pour empêcher au maximum les chevaux sensibles de se faire piquer :
Il est important de les rentrer durant la nuit dans un bâtiment fermé entre début mars et fin septembre.
Enfin, il s’avère utile d’éloigner les chevaux des zones humides d’au moins 500 mètres.
Traitement
Il est nécessaire d’utiliser au minimum d’huiles essentielles , à appliquer très régulièrement pour maintenir une protection en continu. Il est nécessaire de les appliquer chaque année en prévention, avant l’apparition des lésions puis durant toute la période estivale.
Quand les lésions sont là il faut :
• Doucher le cheval pour le soulager lorsque la météo le permet
• Désinfecter les lésions
• Appliquer des crèmes grasses, type Vaseline, sur les plaies pour aider à la cicatrisation et les protéger de nouvelles piqûres
- Citation :
Les Varrons ou Hypodermes de boeuf:
La mouche du varron (hypoderma bovis)
Cette mouche pond de minuscules oeufs jaunes à la base des pattes et
sur le flanc des chevaux, si aucune précaution n'est prise elle peut
causer de grands dommages.
Le cycle de la mouche
Le cycle de vie de cette mouche est relativement court au stade adulte,
en effet, elle ne vit que quelques jours. Dépourvue d'orifice buccal, elle
ne peut se nourrir, et survit grâce aux réserves lipidiques accumulées
lors de sa vie larvaire.
Le stade adulte ne sert qu'a la reproduction, immédiatement après l'accouplement, elle peut pondre jusqu'a 1000 oeufs sur le poil des
pattes et du flancs de l'animal et meure.
Les oeufs éclosent 2 à 7 jours plus tard et deviennent des larves. C'est
au stade larvaire qu'elle cause le plus de dommage, car elles pénètrent
la peau. Après 8 mois de migration, elles provoquent un abcès dans le tissu sous-cutané dorsal.
Chez le cheval, les larves ne trouvent pas l'environnement dont elle a besoin, et péris sous la peau, on parle ici d'une impasse parasitaire.
( hôte accidentel, le cycle ne sera pas terminé)
Les dommages
Lorsque la larve meurt sous la peau, elle s'enkyste (hypodermose chevaline) et se conclut généralement en nodules ou fistules sur le dos
des chevaux. Ceux-ci sont très sensibles pour le cheval.
les traitements
Il faut être très doué pour tenter d'extraire la larve quand elle est dans la chair du cheval. C'est une action risqué car la larve peut exploser et se vider et faire comme un empoisonnement chez certains chevaux. Il faut donc agir avant qu'elle ne pénètre sous la peau.
La prévention
Bien que la mouche du varron préconise les bovins, votre cheval n'est
tout de même pas à l'abri, mais la prévention peut aider grandement,
tout simplement en effectuant un pansage régulier et en observant le
poil de votre monture.
Si vous repérez des oeufs jaunes, vous pouvez facilement les enlever à
l'aide d'un vieux rasoir, mais frotter la partie infestée avec un
linge et du vinaigre fonctionne aussi.
- Citation :
Les Verrues:
Les verrues peuvent causer un grand désagrément aux chevaux et proliférer si elles ne sont pas détruites. Il faut voir si elles ne disparaissent pas d'elles mêmes. Utiliser de la teinture de Thuya en tamponnant sur la verrue à l'aide d'un linge propre jusqu'à ce qu'elle disparaisse.. | |
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