Joutes royales (juin 1462)

Perrinne a écrit:

32e de finale - Confrontation 25 a écrit:

Eden de Montbazon Navailles de la Mirandole, Dame de Tremblay et de Chaux affrontera Niall de Rivien, Duc de Montréal.

32e de finale - Confrontation 26 a écrit:

Gabrielle de Montbray-Sempère, Comtesse Impérial de Solms, Dame de Dréhance et de Valsiger affrontera Grégoire de Cassel d'Ailhaud, Comte de Lille & de Sainct-Omer, Duc de Brunelles, Baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques, de Melun & de Rugles, Seigneur d'Isles-sous-Ramerup.

32e de finale - Confrontation 27 a écrit:

Nightmare, Seigneur d'Escurac affrontera Hersent d'Ar Sparfel, Baronne de Vignory et Dame de Maizières.

32e de finale - Confrontation 28 a écrit:

Siméon Charles Saint Just, chevalier de Bouillon et Seigneur de Lias affrontera Dotyy de Manchecourt, dame de Manchecourt.

32e de finale - Confrontation 29 a écrit:

Kantin Aymeric de Mialans, Seigneur de Banson et Clavières-sur-Alagnon affrontera Linwelin, Dame de Négron.

32e de finale - Confrontation 30 a écrit:

Pertacus de Montbazon Navailles, Seigneur de Tremblay et de Chaux affrontera Pierre_Alexandre von dumb, seigneur de Montquintin.

32e de finale - Confrontation 31 a écrit:

Constance von Frayner, Dame de Ragny affrontera Bel.Garath d'Oulvenne, Seigneur d'Aunay-sous-Auneau.

32e de finale - Confrontation 32 a écrit:

Della de la Mirandole, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly affrontera Malycia Rodenbach, vicomtesse de Renaix.

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32e de finale - Confrontation 27 a écrit:

Nightmare, Seigneur d'Escurac
affronte
Hersent d'Ar Sparfel, Baronne de Vignory et Dame de Maizières.


A nouveau un duo homme-femme.  Si elle ne connait guère le seigneur d'Escurac, il faut bien l'avouer, le nom de son adversaire résonne bien souvent à la ligue des joutes.  Qui sait que cette fois-ci le sort soit meilleur pour la gente feminine.  Le signal est donné, ils s'élancent....
IMPACT !
et... et... rien.  Un juron lui échape.  Autant de lances vierges, voilà qui est frustrant.  Allons, nouveau signal, ils redémarrent.  Visiblement ils en veulent tous deux.  Chacun ajuste, touchent et brisent tous deux, la chose est rare.  Cependant l'impact est tel que tous deux tombent au sol sans heurts.
Allons donc, il s'agira de déterminer le vainqueur à l'épée.
Pour l'avoir expérimenté plusieurs fois, elle sait la chose ardue.  Descendant de son tertre, elle s'approche afin de pouvoir compter les touches.
Nightmare est le premier à trouver l'ouverture, celle du pied, qu'il touche.  Bien vite, Hersent pare et touche son adversaire.  Chacun blesse légèrement l'autre.  Cela va t il les handicaper ?
Nightmaire trouve sa réplique et touche lui aussi la main de son adversaire, y laissant une trace légère.  Hersent se reprend, voit la faille et touche également en retour, mais sans blesser.
C'est l'égalité parfaite.
Arrivera t on à les départager avant qu'il n'y ait forfait pour blessure ?
Le signal est relancé, c'est Hersent la plus rapide, elle touche mais Nightmare semble avoir anticipé à défaut de parer et touche également.
A nouveau, par 3 touches des deux cotés, l'égalité demeure.
A la derniere relance, c'est nightmare qui trouve la faille et touche à la nuque, blessant légerement une fois encore son adversaire qui n'en démérite pas pour autant.
Par 4 touches à 3...


Nightmare est déclaré vainqueur

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Nightmare_bbp a écrit:

32e de finale - Confrontation 27 a écrit:

Nightmare, Seigneur d'Escurac
affronte
Hersent d'Ar Sparfel, Baronne de Vignory et Dame de Maizières.


A nouveau un duo homme-femme.  Si elle ne connait guère le seigneur d'Escurac, il faut bien l'avouer, le nom de son adversaire résonne bien souvent à la ligue des joutes.  Qui sait que cette fois-ci le sort soit meilleur pour la gente feminine.  Le signal est donné, ils s'élancent....
[color=darkred]IMPACT ![/color=darkred]
et... et... rien.  Un juron lui échape.  Autant de lances vierges, voilà qui est frustrant.  Allons, nouveau signal, ils redémarrent.  Visiblement ils en veulent tous deux.  Chacun ajuste, touchent et brisent tous deux, la chose est rare.  Cependant l'impact est tel que tous deux tombent au sol sans heurts.
Allons donc, il s'agira de déterminer le vainqueur à l'épée.
Pour l'avoir expérimenté plusieurs fois, elle sait la chose ardue.  Descendant de son tertre, elle s'approche afin de pouvoir compter les touches.
Nightmare est le premier à trouver l'ouverture, celle du pied, qu'il touche.  Bien vite, Hersent pare et touche son adversaire.  Chacun blesse légèrement l'autre.  Cela va t il les handicaper ?
Nightmaire trouve sa réplique et touche lui aussi la main de son adversaire, y laissant une trace légère.  Hersent se reprend, voit la faille et touche également en retour, mais sans blesser.
C'est l'égalité parfaite.
Arrivera t on à les départager avant qu'il n'y ait forfait pour blessure ?
Le signal est relancé, c'est Hersent la plus rapide, elle touche mais Nightmare semble avoir anticipé à défaut de parer et touche également.
A nouveau, par 3 touches des deux cotés, l'égalité demeure.
A la derniere relance, c'est nightmare qui trouve la faille et touche à la nuque, blessant légerement une fois encore son adversaire qui n'en démérite pas pour autant.
Par 4 touches à 3...


Nightmare est déclaré vainqueur

Et voilà le tournoi commencait enfin pour Nightmare, il devait se monter digne de ses couleurs pour son premier tournoi en la capitale.
Peut être y avait-il sa suzeraine dans les tribunes, il n'avait pas vraiment eu le temps de regarder.
Il pourrait se déconcentrer à la fin de la joute, son cheval Zéro n'en pouvait plus d'être retenu, un seul mouvement de drapeau et alors le galop serait inévitable et impitoyable pour son adversaire du jour.
Le drapeau s'abaissa et il fit de même avec sa lance, trop de fougue pour la première lance....peut être que oui, car aucun ne fit mouche.

Ils firent chacun demi-tour et reprirent au galop, ce coup ci il avait réussi à faufiler sa lance sous le bouclier de son adversaire...mais hélas il avait trop lever le sien pour se faire.
Il se dit alors une étrange douleur l’envahir, il tenait bon...enfin presque, un dernier sursaut de sa monture le fit tomber. La défaite...et puis non, il se leva la tête pour voir Hersent d'Ar Sparfel à terre aussi.

Son sang ne fit qu'un tour et il dégaina son épée pour un corps à corps qui dura de nombreux échanges, chacun cherchait la faille, un coup le pied, un coup la main, ils se rendaient coups pour coups.
L'égalité était parfaite, un dernier assaut devait tout faire basculer, il se jeta en avant feinta une chute et sauta de côté pour atteindre la nuque de son adversaire.
La victoire était sienne, son adversaire avait un genou à terre. Il s'approcha alors elle.

Félicitations pour cette belle joute, une fin au corps à corps plait toujours au public, espérons que nous les avons bien distraits. Il s'avanca alors et l'aida à se relever.

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[Hersent VS Nightmare: duel face à l'inconnu]

Elle avait admiré, la veille, les duels des éliminatoires depuis les tribunes, puis dès le matin les multiples confrontations des trente-deuxièmes de finale: la noblesse était venue en nombre pour jouter sous le regard royal.
Elle avait quitté sa place en tribune pour rejoindre son campement et revêtir son armure pour combattre un illustre inconnu. Elle se méfiait toujours des premières rencontres avec des jouteurs dont elle n'avait jamais entendus parler: ce genre de duel réservait bien souvent d'étranges surprises.
Elle avait encore sur le coeur son échec en finale à Auch et souhaitait, ardemment, redorer son blason mis à mal depuis quelques temps.
Préparation effectuée dans les règles de l'art: armure mise, Korrigan fers vérifiés au moins cent fois, brossé, lustré, crin tressé avec des liens en tissu vert entremêlés, Jehan, l'écuyer ronchon hissa la baronne en selle et la mena jusqu'à la lice où un autre servant attendait avec les lances ornées d'une boule en ferronnerie d'art sur laquelle était ciselée une tête de chat.

L'entrée dans l'arène se fit selon les usages: les juges-diseurs se relayaient tant le nombre de jouteurs étaient élevé, du jamais vu depuis les jours fastes du tournoi de Lavardin ou du Tournel. Elle en était impressionnée et avait du mal à réalisé combien les tribunes et bords de lice étaient noirs de monde.
Palsambleu, il lui faudrait être à la hauteur et faire honneur au souverain comme au menu peuple venu admirer les jouteurs voire les railler parfois.
Elle s'avance devant la tribune royale et salue respectueusement le souverain avant de rejoindre sa place et saluer Saint-Jean, qui officie en tant qu'arbitre, et son adversaire du jour.

L'ambiance est surchauffée car il y a eu plusieurs séries de duels avant la sienne. Elle perçoit les émotions, les regards dardés sur la lice, la soif de combat long et beau à voir et elle ne peut s'empêcher de penser à ce que ressentait les duellistes romains dans le Colisée.

Le signal est donné et la baronne s'élance au galop, lance bien tenue, regard fixé sur son objectif: l'écu adverse. Las, mille fois hélas, la lance champenoise ne rencontre que le vide et la cavalière peste intérieurement. Cela commence bien mal.

Volte en bout de lice pour reprendre le duel, Hersent est déterminée à toucher et à briser sa lance. Lorsque les drapeaux s'abaissèrent, elle talonna, chose rarissime, son frison pour qu'il prenne un départ augurant un galop lourd et puissant, démultipliant ainsi la force de l'éventuel impact.
Elle abaisse sa lance selon l'angle voulu et touche violemment l'écu ce qui brise sa lance. Dans le même temps le seigneur d'Escurac n'est pas en reste et lui colle un coup qui la déséquilibre et la fait choir sur le sable: lui aussi a brisé sa lance. Elle se dit que c'est fichu, car elle n'a pas entendu de bruit de chute, or, lorsqu'elle ôte son heaume pour constater les dégâts, elle voit son adversaire en aussi mauvaise posture qu'elle. Tout n'est pas perdu et un duel à l'épée est de mise ce qui ne l'enchante guère. La dernière fois, elle a failli envoyer auprès du Très Haut un très jeune jouteur et depuis, elle s'en veut.

Un signe vers Jehan pour qu'il l'aide à l'alléger de quelques morceaux d'armure et qu'il lui apporte son épée... pas de sabre hélas car pas prévu dans le code joutesque. Il lui a apporté un casque plus léger et lui ôte ses gantelets afin qu'elle puisse tenir bien en main l'épée.

Mordiou, même pas le temps de respirer que le seigneur d'Escurac attaque et touche son pied. Cornebidouille, ça ne se passera pas comme ça. Elle réplique à son tour en parant avant de toucher. Elle oublie tout, elle ne voit plus rien, hormis un homme qui combat face à elle... Péronne, plaine maudite, truffée de Bourrins assoiffés de sang champenois, jamais elle ne pourra oublier les batailles qu'elle y a menées avec rage.
Pendant qu'elle revit ses souvenirs de soldat de l'Ost, elle ne voit pas venir la botte adverse qui la touche à la main: Rhaaaaaaaaaaaaaa le fourbe! Et ça fait mal en plus! Bon, elle exagère un peu, mais c'est de bonne guerre, par contre, il ne semble pas fléchir devant sa comédie. Un sans coeur cet homme, voilà ce qu'il est. Le regard furibond, elle se lance à l'assaut et touche en retour mais sans verser de sang... pas de chance mais le but du jeu n'est pas d'abîmer autrui, enfin normalement.
Elle reprend son souffle, profitant de la courte pause octroyée par Saint-Jean, avant d'attaquer en une belle gestuelle qui ne fait que les mettre à égalité.
Serait-elle maudite? Ou alors son adversaire est un bretteur émérite.

Nouvel assaut et avec quelques jolies figures échangée, elle doit s'incliner devant la virtuosité du seigneur adverse: alors qu'elle se baisse pour éviter la pointe, certes émoussée, de l'épée de duel, cette dernière lui caresse douloureusement la nuque; cela lui apprendra à mettre un casque plus léger. Elle s'incline, se tenant la nuque et cherchant du regard son écuyer afin qu'il rapplique avec un linge pour endiguer le saignement.

Son écuyer arrive enfin, lui pose un linge mouillé d'une lotion hémostatique et désinfectante: on n'est jamais mieux servi que par ses propres remèdes en ce bas monde. Toujours un genou à terre, elle relève la tête pour planter son regard dans celui de son vainqueur. Ce dernier s'approche d'elle, l'air amène:

Félicitations pour cette belle joute, une fin au corps à corps plait toujours au public, espérons que nous les avons bien distraits.

Félicitations à vous, seigneur d'Estanac: je ne vous connaissais point, vous me laisserez deux gentils souvenirs pour quelques temps. Quel bretteur admirable vous faites, vraiment ce fut un plaisir elle grimaça légèrement sous la douleur que de croiser lance puis fer avec vous.

Elle accepta son aide pour se relever et ajouta:

Messire, je pense que nous pouvons être fiers de nous: non seulement nous avons donné le meilleur de nous-mêmes mais encore nous avons offert un florilège de coups plus étonnants les uns que les autres aux spectateurs et à notre souverain. Elle lui sourit et acheva son propos:
Vous savez quoi? J'aime quand un duel se prolonge à l'épée car nous vibrons et faisons vibrer, c'est enivrant je dois l'avouer. Au plaisir de vous croiser à nouveau en lice et ravie d'avoir fait votre connaissance.
Elle interrogea du regard Jehan qui fit non de la tête: Désolée, mon écuyer n'a pas pensé à se munir de macaron... dommage, j'aurais aimé vous faire goûter à cette doucerie, comme le dit si bien mon amie Victoire de Joncheray, la dévoreuse de meringue. Toujours est-il que je vous souhaite d'aller le plus loin possible dans ce prestigieux tournoi, tous mes voeux vous accompagnent pour vos prochains duels.

Elle salua son vainqueur en mettant son épée devant son visage puis tournant sur elle-même, souriante malgré les légères blessures et la défaite, elle leva haut sa lame pour remercier et saluer le public... ah cher public sans qui les joutes ne seraient qu'un macaron que l'on a oublié de garnir de douceurs sucrées et fruitées.

Elle sortit de lice, heureuse malgré les affres de la défaite, un baquet d'eau parfumée l'attendait et elle regagnerait sa place en tribune pour la fin du tournoi, ce qui ne serait pas des plus désagréable.